Biographie

Jérôme Mesnager est né le 29 janvier 1961 à Colmar. Il entre à l’école Boulle en 1974 où il reçoit une formation d’ébéniste, matière qu’il enseignera par la suite dans cette même école. En 1979, il suit les cours de Bande dessinée d’Yves Got et de Georges Pichard, professeurs à l’école des Arts Appliqués.

Les années 1980

En 1982, Jérôme Mesnager est le co-fondateur de Zig-Zag, un groupe de jeunes artistes qui investissent en « zig-zag la jungle des villes » et revitalisent des lieux abandonnés avec moult graffitis. Le corps couvert de peinture blanche, Jérôme déambule dans ces espaces et, le 16 janvier 1983, projette sur le mur de la Petite Ceinture son premier Homme blanc, « symbole de lumière, de force et de paix ». Désormais, le corps blanc s’affiche dans tout Paris, explorant usines et gares désaffectées sans oublier caves et catacombes… avant de partir à la conquête du monde entier : Italie, Sénégal, Gambie, Mauritanie, États-Unis, Égypte, Japon, Chine (l’Homme blanc court sur la Grande Muraille et sur les murs de Shanghai)…

 

Les années 1990

En 1990, Jérôme Mesnager expose une série de palissades sur le thème du combat. En 1992, dans les Cévennes, il se sert de tôles rouillées pour se livrer à des réalisations d’inspiration baroque. L’année suivante à Vallauris, il s’initie à la céramique. En 1995, une grande peinture murale dans le XXe : « C’est nous les gars de Ménilmontant ». Il travaille en duo avec Nemo et ses ombres noires. Ensuite, il élabore avec Noart une série sur le thème de l’usine. En 1998, voyage en Afrique Paris – Ouagadougou en 4L. Puis New York… A son retour à Paris, il habite le Kursaal – un ancien cinéma de Montreuil datant de 1930 et peint des toiles sur le thème du rêve.

 

Les années 2000

Jérôme Mesnager expose à Strasbourg. Puis voyage au Togo où il réalise des murs peints. Expositions à Genève, New York, avec le groupe La Rue Ketanou pour qui il illustre des disques. Expositions à Sochaux avec Noart et à Paris avec Nemo). Il découvre l’Inde, fait le tour de la Grèce. En 2002, nouveau voyage en Inde. A Paris, il expose la série des 86 peintures de « Tourbillons » sur le parcours de la Bièvre. En 2004, réalisation d’une série de palissades sur le thème de la mythologie avant de repartir en Inde peindre 40 tableaux Ganesh et un mur de 200 mètres. En 2005, il crée une série de 36 toiles sur le thème de la Ville. Puis départ en Guyane (dans les anciens bagnes, ses hommes blancs retrouvent la liberté !). En 2006, il est inspiré par l’Art Nouveau et l’Art Déco. En 2007, l’hôtel des Académies et des Arts dans le 6ème arrondissement de Paris lui offre ses chambres à décorer. Il réalise un géant de 15 mètres dans l’entrée de l’hôtel. En 2008, son Homme blanc orne les blockhaus de la plage 0… Puis, inspiré par Michel Ange, il se lance dans un monumental Jugement dernier (7m60 sur 3m10). En 2009, il célèbre à Barbizon les cent ans de L’Angélus de Millet.

2011 : Peinture du M.U.R. rue Oberkampf (6 mètres sur 8), puis décor de tous les murs du riad de Marrakech. De nouveau à Paris, il expose au salon de Street Art, la peinture géante de l’école de Blanche (St Georges terrassant le dragon) et participe à l’exposition collective de la mairie du XVIIème avec Mosko, Artiste-Ouvrier, Le CyKlop et Gérard Faure. Puis, il envoie ses Bonhommes blancs prendre d’assaut le site militaire de Karola : des blockhaus phénoménaux et uniques. Le 11 Septembre, au Jardin du Luxembourg, performance en hommage aux disparus de 2001. Ensuite, le voilà à Reims avec Artiste-Ouvrier, Jef Aérosol et Mosko. Le 15 et le 16 octobre, pour les Portes ouvertes de Montreuil, il expose des peintures sur plaques de rues détournées. Il participe aux Masters Paris Bercy…

 

En 2012, il offre ses vœux sur la façade de la Conciergerie, côté Seine.